Tribune de décembre 2013

Lors de notre dernier Conseil, une demande de création d’un nouveau groupe d’expression, au sein même de l’actuelle opposition municipale, a été formulée et validée.

C’est dire les divergences d’opinion qui existent au sein du Conseil Municipal. En moins d’un an, deux nouvelles tribunes seraient donc apparues dans cette page d’expression.

Alors que la demande et la nouvelle répartition d’espace a été approuvée par tous, en moins d’une semaine (lors de la date de restitution de cette page d’expression), changement de cap pour ce « nouveau » groupe : plus de volonté de création, la demande est retirée… Tout ça pour rien.

Cette question d‘expression permet de faire le lien avec le Conseil Municipal lui-même.

Le Conseil Municipal décide des actions de la commune au travers du vote de « délibérations ».

Constitué d’élus, il est l’organe de représentation des habitants de notre commune. D’où son importance.

Cela semble évident ? Et bien ce  principe qui ne devrait souffrir d’aucune exception peut, en fait, s’avérer très théorique.

Pour exemple (sur la forme et non sur le fonds du dossier qui suit puisque voté à l’unanimité) :

le Chilly Mag de novembre a présenté le Programme Local de Prévention des Déchets précisant comment ce dernier est construit pour notre ville.

Or, la délibération relative à son adoption et son plan d’action figurait  à l’ordre du jour du Conseil Municipal du 04 novembre. L’impression du journal et sa diffusion ayant déjà été réalisées.

Alors soit : la majorité, comme son nom l’indique, est certaine de faire approuver ses décisions puisqu’elle dispose de suffisamment d’élus (la règle de calcul d’attribution d’élus à l’issu des élections attribuant un minimum de 50% des places à la liste qui obtient le plus de voix). Mais, à quoi bon tenir des Conseils Municipaux si elle n’attend pas le vote des délibérations et les débat qui peuvent avoir lieu sur tel ou tel projet, avant d’en annoncer la création ?!

Triste vision de la démocratie…