Tribune de novembre 2013 :
Un avantage d’être en intercommunalité :
Dans le Chilly-Magazine de septembre, un article précise que la municipalité a la volonté de "tendre" vers un taux de 25 % des logements sociaux.
En effet, vous ne le savez peut être pas, mais cet été, la loi passant de 20% à 25% le taux obligatoire minimum de part de logement sociaux a été promulguée.
Or, qui dit augmentation du taux, dit mécaniquement augmentation des nouvelles constructions.
Inquiet de cet état de fait et faute de capacité à absorber de nouveaux immeubles (où ?), nous avons interrogé la majorité lors du dernier conseil pour comprendre quelle était son intention pour « tendre » vers ce nouveau seuil.
Il a alors été reconnu que faute de réserve foncière, la commune ne pourrait les atteindre seule.
Cet effort pouvant être réparti au niveau intercommunal, c’est par l’action combinée des 14 communes qui composent notre communauté d’agglomération que nous pourrions y parvenir au travers de son PLH (Programme Local de l’Habitat) ; certaines communes étant déjà au-dessus de ce seuil et prévoyant quand même de nouveaux programmes immobiliers.
Puisque nous parlons construction, parlons stationnement et revenons sur notre dernière tribune qui évoquait des barrières installées sur des parkings limitrophes à des commerces.
Nous avons pu échanger avec les parties concernées.
Il s’avère que le commerçant souhaite répondre aux demandes de sa clientèle de disposer de places de proximité pour charger ses achats (chose difficile), alors même qu’il paye de très lourdes charges locatives pour des places dont il n’a pas la libre jouissance.
Par ailleurs, et chose tout à fait compréhensible, une résidence à proximité ne souhaite voir de nouvelle limitation apparaître sur une autre partie des places (actuellement toujours ouvertes) et qui se situent dans son périmètre.
Des discussions sont en cours.
Un dossier difficile qui démontre bien combien les problématiques des stationnements doivent être au cœur des questions d’urbanisme à venir.