Tribune mai 2013

La politique locale et politique nationale : pas de corrélation systématique dans l’intérêt général.

Vous l’avez certainement vu dans les médias, rares sont les villes qui appliqueront la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013. Elles ne seraient que 22 % au niveau national. Dans un article paru sur le site internet essonneinfo.fr, nous pouvons même constater que sur l’Essonne Chilly-Mazarin fera parti des seules commune qui franchiront le pas dès septembre. Certains maires estiment ne pas avoir les moyens matériels et humains pour mener à bien cette réforme dès cette année, et ce quelque soit leur appartenance politique.

Nous avons déjà souligné que nous trouvons cette décision trop hâtive, il ne s’agit donc pas d’y revenir dans cette nouvelle tribune, mais cette illustration nous amène à nous poser une autre question.

En effet, nous avons une autre crainte : que ceci préfigure qu’à partir d’aujourd’hui (et donc du changement de maire), les décisions de la majorité municipale soient principalement liées aux décisions de politique nationale. S’il n’est pas illogique de vouloir soutenir un gouvernement pour lequel on est apparenté, nous considérons que l’intérêt de la Chilly-Mazarin et de ses habitants doit être une priorité. Il est essentiel de dépolitiser les décisions ; comme le débat d’ailleurs. En effet, nous ne souhaitons pas que ce puisse t-être un  mode de fonctionnement aujourd’hui, de la même manière qu’ hier lorsque la majorité municipale reportait, avec une certaine facilité, les difficultés rencontrées sur la politique gouvernementale d’alors. Le jeu du bloc contre bloc s’était quelque peu détendu depuis ces deux dernières années au sein de notre conseil municipal. Un léger progrès vers l’intérêt commun que nous craignons ne pas voir évoluer d’avantage d’ici la fin de cette mandature.